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CROISSANCE DES ENTREPRISES


                           
Toutes les entreprises ne connaissent pas le même rythme de croissance et n’adoptent pas les mêmes stratégies  pour se développer. Ce pendant, il semble que, depuis quelques années, la croissance externe prenne le pas sur la croissance interne.

I-La Domination de croissance externe.
A-les formes de la croissance des entreprises.
Les entreprises peuvent étendre leur potentiel de production en créant de nouvelles unités de production par le biais des investissements de capacité ; il s’agit alors de la croissance interne. Ce pendant, actuellement, elles augmentent davantage leur taille par l’achat d’entreprises existantes ; c’est la croissance externe. Celle-ci débouche sur un processus de concentration.
B-les aspects de la croissance externe.
La concentration est horizontale lorsque les entreprises qui se regroupent fabriquent un même type de biens. Elle est appelée verticale dans le cas d’un regroupement d’entreprises fabriquant des biens complémentaires.
Enfin, la concentration est dite conglomérale lorsque les entreprises  qui se regroupent n’ont  aucun lien entre elles.
C’est cette dernière forme de concentration qui va dominer en France après et jusqu’en 1974 du fait du désir de diversification des entreprises alors qu’auparavant la concentration était essentiellement horizontale (Exemples : Sidérurgie  ou la Chimie)
Depuis 1986, le mouvement de concentration s’accélère, des stratégies de filière de développent amenant les concentrations moins conglomérales  mais plus verticales, visant le contrôle à l’échelle planétaire d’un segment de la production.
II-Logique et conséquences de la concentration
A-la concentration s’explique par les stratégies des entreprises.
Le regroupement des entreprises  correspond d’abord à la recherche d’économie d’échelle. Il s’agit pour les firmes d’obtenir une baisse des coûts de production unitaires au fur et à mesure de l’augmentation de la production.
Par ailleurs, la concentration est le moyen d’atteindre la taille critique (seuil au delà duquel la production devient rentable).
Elle peut aussi favoriser les synergies et la complémentarité technique entre différentes activités. En effet, des activités isolées sont souvent  moins performantes, que si elles sont réunies autour d’un centre assurant  la coordination. La concentration réponde également au souci des firmes d’accroitre leur pouvoir et de contrôler leur environnement. Ainsi, le regroupement apparait à la fois comme un moyen de s’imposer sur un marché et d’obtenir des prix avantageux auprès des fournisseurs de matières premières er de capitaux.
B-Mais aussi par des facteurs externes aux entreprises.
L’ouverture des économies sur l’extérieur ayant accentue la concurrence, les pouvoirs publics ont, en France, pousse à la concentration afin de doter l’économie nationale d’entreprise de taille internationale.
La crise économique et les Krachs boursiers (1987,1997 et l’effondrement de la Bourse en 2001) ont aussi joue un rôle stimulateur, en affaiblissant des entreprises ou en faisant chuter le prix, ce qui facilitait leur acquisition par des grands groupes internationaux, concourant ainsi à l’accentuation de ce large mouvement de concentration.
Par ailleurs, en renforçant la concurrence, la crise à rendu excessif le coût de la croissance interne. En effet, la conquête d’un marché passe d’avantage par le rachat d’une entreprise déjà implantée su celui-ci  que par la création d’une nouvelle entité, ce qui constitue un bouleversement complet  de la culture économique des entreprises.
C-Les conséquences de la concentration.
A priori, la concentration exerce des effets positifs car les grandes entreprises sont sources  d’innovations, donc de croissance économique.
En effet, même si leur rôle n’est pas négligeable , les PME ne sont pas déterminantes dans les innovations, car celles-ci exigent des capitaux financiers et techniques dont seules les grandes entreprises disposent.
Ce pendant, le regroupement des entreprises exerce essentiellement des effets négatifs. D’abord, il entraine la disparition des la concurrence (Moteur de la croissance selon les économies libéraux). Ensuite, il pénalise le consommateur puisqu’il aboutit à des situations de monopole dans les quelles un offreur ( ou un nombre très réduit) peut imposer son prix à une multitude d’acheteurs. Cela explique que les pouvoirs publics interviennent à travers une législation des structures appropriées afin que soient garantie  la liberté et la concurrence (Loi Antitrust aux Etats unis, Commission européenne de la concurrence, Loi européenne sur les Cartels (01/04/04) 
*Revue L’Etudiant connaissance, Grandes questions de l’économie contemporaine  
(Bertrand Affilé et Christian Gentil)


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