Une politique de relance désigne
un ensemble de mesures qui ont pour but de relancer l’économie d’un pays ou
d’une zone monétaire lors des périodes de faible croissance ou de récession.
C’est une application de la théorie keynésienne qui permet d’agir sur la
demande (soutenir la demande globale) pour diminuer le chômage et rassurer les
ménages. Selon la théorie keynésienne, la situation de plein emploi en économie
de marché n'est pas automatique. C'est une possibilité, plutôt exceptionnelle.
Le marché n'atteint pas forcément cette situation. Il faut donc, en quelque
sorte, aider le marché. C'est la dépense publique qui peut aider le marché.
Cette politique est réputée avoir permis à l'économie de sortir de la
crise de 1929, et aussi d'avoir permis la croissance de l'après seconde guerre
mondiale.
Opération Open-Market comme instrument de la politique monétaire
Les opérations d'open-market, comme instruments de la politique monétaire, consistent pour la banque centrale à intervenir sur le marché monétaire pour acheter ou vendre des titres contre de la monnaie centrale, à des fins de pilotage des taux d'intérêt, de gestion de la liquidité bancaire et d'indication de l'orientation de la politique monétaire. Cette opération influence la liquidité bancaire grâce à deux effets :
Opération à terme et gestion de risque de change
Sur
le marché des changes, il est possible de se couvrir contre les risques
commerciaux qu’engendrent les fluctuations des monnaies en achetant ou en
vendant des devises à terme. Soit un exportateur européen qui cherche à se
protéger contre les mouvements du dollar, devise dans laquelle, il sera réglé à
échéance de trois mois.
Les objectifs et instruments de la politique monétaire
L’objectif
d’une politique strictement monétaire se limite à la stabilité des prix
et le seul instrument mis en œuvre concerne l’augmentation à taux constant de
la quantité de monnaie mise à la disposition de l’économie. Cependant aucun
pays ne s’est tenu jusqu’ici de façon durable à une politique strictement
monétaire. Les autorités monétaires et pouvoir politique sont donc conduits à
définir les objectifs et les instruments de la politique monétaire parmi
l’ensemble des choix possibles.
Le capital, la spéculation et la finance au XIXe siècle
D’après les économistes, la richesse se forme peu à peu par l’occupation des territoires nouveaux, par le défrichement du sol, par l’invention scientifique, par l’épargne des producteurs, qui, au lieu de consommer tous les produits dont ils ont la disposition, en emploient une partie à constituer des capitaux et à accroître la puissance de l’industrie. Les riches d’aujourd’hui sont les fils ou les petits-fils des travailleurs d’hier, et c’est au nom même des droits du travail qu’on doit revendiquer la protection de la loi pour leur propriété.
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